Le cirque de Mourèze

Hello !
Et oui, après 4 mois (déjà) depuis mon dernier article, il est grand temps de reprendre le blog en main 🙂
Cette longue absence m’a permis de me concentrer sur une mission que j’ai effectué en janvier/février (recensement de la population).
Je me suis aussi concentré sur la réalisation d’une série photo pour une prochaine expo. Je vous en reparle très bientôt !
Si je suis moins présent, c’est aussi parce que j’ai fait une belle rencontre alors nous passons du temps ensemble !
Et puis, je vous avais aussi parlé d’un changement de look du blog… et bien c’est en cours. Il va arriver prochainement !
Bref, pas de temps de perdu ! 🙂

Et donc pour revenir au sujet du jour, je vous propose de me suivre en balade au Cirque de Mourèze.

Le cirque de Mourèze est un lieu assez surprenant. Situé à 60km de Montpellier et à seulement quelques kilomètres du Lac du Salagou, le paysage y est pourtant totalement différent.
En effet, si le Lac du Salagou offre un paysage à la terre rouge éclatante avec ses ruffes, le décor du cirque de Mourèze offre lui une « forêt de rochers » calcaires, ou dolomites.
Ces roches calcaires se sont formées il y a 160 millions d’années à l’époque ou la région était recouverte d’une mer chaude. Elles se sont érodées au fil des millénaires suite aux différents climats.
Le lieu a été autrefois habités par l’homme préhistorique, avant d’accueillir des charbonniers, puis les bergers qui laissaient brouter leurs chèvres dans le cirque. Depuis les années 1970, toutes ces activités ayant disparues, la végétation a repris ses droits. Ainsi les rochers sont de plus en plus masqués par la végétation diverses et variées du lieu.

Cet endroit est complètement dépaysant et fait penser un peu à des ruines, (surtout vue d’en haut) et cela forme comme un vrai labyrinthe, ou l’on prend plaisir à découvrir ces rochers aux formes étranges sculptés par l’érosion.
Plusieurs circuits de randonnées sont proposés. Les sentiers sont bien balisés mais il faut tout de même ouvrir l’oeil car on a vite fait de se perdre. Heureusement plus on avance et plus l’on prend de la hauteur pour apercevoir le village en contrebas. Ce qui donne un repère !

Après avoir zigzagué au milieu de ces rochers, le sentier se fait plus étroit, et commence à être assez escarpés par endroit. Puis après 2 petits kilomètres, le sentier se sépare. Nous suivons le chemin des charbonniers pour rejoindre le Mont Liausson. C’est ici que ça se corse !
La cote est raide par endroit, et les nombreuses pierres au sol vous font vite glisser. Le kilomètre et demi semble bien long ! mais petit à petit le paysage se dessine. On prend le temps de laisser un petit caillou sur les piles déjà en place, d’observer la flore, et les formes étranges…. 😉

Heureusement une fois arrivé au sommet, les 535 mètres d’altitude du Mont Liausson (alors que nous étions à 200m au départ) offre une vue panoramique à 360°. L’on voit d’un coté, le Lac du Salagou avec le petit village de Liausson juste en bas, (petit panoramique fait avec mon téléphone)

et de l’autre coté, le cirque de Mourèze avec au loin la mer. On peut distinguer sur la photo ci-dessous, les collines de Sète (à gauche) et d’Agde (à droite).
Une belle récompense après cette montée pénible !

Après avoir soufflé un peu, reprenons le chemin du retour. Bon là, j’avoue, j’ai raté quelque chose… Il fallait tourner à un moment mais je n’ai pas vu où ! 🙂
En tout cas c’était avant de voir les ruines de l’Ermitage Saint-Jean-d’Aureillan.

Et comme le sentier comptait encore au moins 5km, nous avons donc fait demi tour pour reprendre le même chemin qu’à l’aller car il était déjà tard.

Arrivé en bas nous n’avons pas eu le temps de visiter le petit village de Mourèze.

Voilà pour la balade ! J’espère vous avoir donné l’envie de vous y arrêter prochainement 😉

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