Cette île singulière

Aujourd’hui je vous emmène en balade à Sète.
Peut-être pensez-vous que j’ai fait une erreur dans mon titre, ou alors un jeu de mots facile ? Et bien non !
En effet, Sète c’est aussi appelée et écrit « Cette » !… Oui comme l’adjectif.
Et c’est justement pour cette raison qu’en 1793, une demande avait été faite en conseil municipal pour la faire appeler Sète. Mais le nom de Cette restera jusqu’en 1927. C’est seulement en 1928 que le nom sera changé officiellement. Georges Brassens évoquera même ce changement de nom dans une de ses chansons, Jeanne Martin.
D’accord, mais maintenant vous allez me dire : pourquoi « île singulière » alors ?
Et bien tout simplement parce que c’est ainsi que l’avait surnommée le poète Paul Valéry.
Voilà pour la petite histoire, maintenant suivez moi ! Vous verrez, ici, on y est bien 😉

Le 10 décembre j’avais donc organisé une sortie photo avec l’association Photographes Itinérants de La Grande-Motte, et nous étions 14 inscrits plus un invité de choix : le soleil 🙂
J’avais donc prévu un petit parcours dans la ville, mais avant de partir, j’avais donné un thème fil rouge pour les photos, pour ceux qui le voulaient bien sur. Et je pense que tout le monde a joué le jeu même si je n’ai pas encore vu les photos de tout le monde 😉
Ce thème était tout simplement une définition de singulière : étonnant, bizarre, étrange, qui sort de l’ordinaire.
Les consignes données, nous voilà donc parti dans la ville qui a vu naître de nombreux artistes tel que Georges Brassens, Paul Valéry, Manitas de Plata…

Premier arrêt au parc Simone Veil, anciennement Jardin du château d’eau. C’est le parc ou le petit Georges venait jouer. On y trouve de nombreuses espèces végétales, ainsi qu’un bassin avec une petite grotte. C’est un lieu calme ou se retrouve toutes les générations, pour flâner, discuter, mais c’est aussi le lieu de rendez vous des amoureux… qui s’bécotent sur les bancs publics 😉

Ensuite nous avons arpentés les ruelles de la vieille ville pour découvrir tout le charme de ces vielles maisons, et les jolis points de vue sur la méditerranée. Nous passons devant la Décanale Saint Louis, qui surplombe le port tel un phare. Puis nous arrivons sur la place de l’Hospitalet ou se trouve le Café social, point de rendez-vous des jouteurs. Et pour revenir au thème de la balade, voici pour moi, sur les six photos qui suivent un exemple de ce qui fait que la ville de Sète sort de l’ordinaire. Des rues en pentes, des façades colorées, le café social, le point de vue sur la grande bleue…

De retour sur les quais, nous avons été ensuite jusqu’au pied du phare Saint-Louis. Phare qui se visite des vacances de février à celles de Toussaint (sauf météo défavorable).

Son œil mobile mêle aux éclairs de périls
L’eau riante, et la danse infidèle des vagues.
_Paul Valéry – Naissance de Vénus
Le retour s’est fait par le long des quais pour apprécier les reflets colorés des façades qui se dessinent sur les canaux. Encore plus étonnant, le contraste des façades avec les énormes chalutiers du port.

Sète est une ville qui compte de nombreuses manifestations culturelles tout au long de l’année. Parmi elles, le Festival K-Live, qui depuis 2008, transforme la ville en un musée à ciel ouvert. Nous avons d’ailleurs pu découvrir lors de notre balade quelques œuvres de street-artistes réalisées sur les murs de la ville.

Et voilà la balade est terminée. J’espère qu’elle vous aura plu !
Il me reste à vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année même si j’ai prévu au moins un article avant 2017 😉